Lifting des cuisses (cruroplastie) : retrouver des jambes fermes après un amaigrissement
Lifting des cuisses (cruroplastie) : en quoi ça consiste ?
Une gêne physique et vestimentaire souvent silencieuse
Le relâchement cutané des cuisses, en particulier au niveau de la face interne, est une source de gêne fréquente, surtout après une perte de poids importante, ou dans certains cas de lipœdème.
Beaucoup de patientes évoquent :
- Des frottements à la marche
- Des difficultés à trouver des vêtements adaptés
- Une gêne esthétique ou intime
- Le sentiment que leurs cuisses restent « étrangères » à leur corps, même après une transformation majeure
Les principales indications : amaigrissement et lipœdème
Séquelles d’amaigrissement
Après une perte de poids importante, la peau relâchée des cuisses, souvent fine et fragilisée, ne retrouve pas spontanément sa tension. Cela entraîne un excès cutané qui retentit autant sur le confort que sur l’image corporelle.
Lipœdème
Chez les patientes atteintes de lipœdème, même après une lipoaspiration adaptée, la peau reste distendue et inesthétique. Il est alors souvent nécessaire de compléter le traitement par un lifting des cuisses, afin de retirer l’enveloppe cutanée excédentaire.
En quoi consiste la cruroplastie ?
Le lifting des cuisses (ou cruroplastie) est une intervention qui associe toujours :
- Une lipoaspiration complète de la cuisse : face interne, mais aussi antérieure et postérieure, afin de remodeler harmonieusement la jambe
- Une résection cutanée pour retendre les tissus et supprimer l’excédent de peau
La cicatrice est toujours verticale, située sur la face interne de la cuisse, comme la couture d’un pantalon. Elle :
- Va de l’aine jusqu’au genou dans la majorité des cas
- Peut être plus courte, jusqu’à mi-cuisse, en cas d’excès cutané haut situé
- Peut remonter légèrement vers le pubis, pour garantir une remise en tension optimale
Les techniques à cicatrice courte, dissimulée uniquement dans le pli de l’aine, donnent des résultats insuffisants et peu durables. Elles sont donc très rarement indiquées.
Modalités pratiques et suites post-opératoires
- La cruroplastie se réalise sous anesthésie générale, avec une nuit d’hospitalisation dans la majorité des cas
- Le port de collants de contention jour et nuit pendant un mois est indispensable pour limiter l’œdème et favoriser la cicatrisation
- Des soins locaux simples sont prescrits, avec un suivi régulier pendant toute la période de cicatrisation
- Les activités sportives et mouvements sollicitant fortement les jambes sont à éviter durant plusieurs semaines
Quels bénéfices attendre de l’intervention ?
Les résultats sont souvent très significatifs :
- Confort fonctionnel retrouvé (moins de frottement, de gêne, de transpiration)
- Silhouette affinée et redessinée
- Réappropriation corporelle, en particulier après un long parcours de transformation
La cicatrice est visible, mais généralement bien acceptée au regard de l’amélioration globale obtenue, tant sur le plan physique que psychique.
