BODYLIFT
Le body lift est une opération destinée à retendre la peau du tiers moyen du corps. La peau en excès du haut du corps est descendue au niveau de l’abdomen, celle du bas du corps est remontée au niveau des cuisses latérales et des fesses, aboutissant à une cicatrice au niveau de la ceinture. On appelle aussi cette opération : lipectomie circulaire.
Le body lift est une opération destinée à retendre la peau du tiers moyen du corps. La peau en excès du haut du corps est descendue au niveau de l’abdomen, celle du bas du corps est remontée au niveau des cuisses latérales et des fesses, aboutissant à une cicatrice au niveau de la ceinture. On appelle aussi cette opération : lipectomie circulaire.
Tout ce qu’il faut savoir
Quels sont les objectifs de cette intervention ?
L’objectif est d’enlever la peau en excès. Lorsqu’il y a aussi des excès de graisse, ceux-ci sont enlevés en même temps avec une diminution spectaculaire de volume global du corps.
Le body lift agit donc efficacement :
- en avant, sur le ventre, le pubis et le haut des cuisses
- en arrière, sur les fesses
- latéralement, sur les hanches et la culotte de cheval
En quoi consiste l’intervention?
On peut mieux visualiser cette intervention en imaginant qu’on enlève une bande de peau de 20-25 cm de hauteur tout autour du corps et située au niveau de la ceinture. La cicatrice circulaire qui en résulte, peut paraître importante. Mais en fait, l’expérience prouve que si elle est bien positionnée (et donc facile à cacher par un sous-vêtement réduit) et si l’amélioration de la silhouette est spectaculaire, elle est très bien acceptée.
- Marquages préopératoires : ils sont essentiels au bon positionnement et à la symétrie de la cicatrice et sont réalisés avant toute prémédication pour que le (la) patient(e) puisse se mettre debout.
- Installation : l’opération comporte 2 phases de durée à peu près égale. En principe, elle commence en position ventrale et se termine en position dorsale.
- Liposuccion : l’intervention commence souvent par une liposuccion de la culotte de cheval et des hanches permettant d’enlever du volume et de mobiliser encore plus d’excès cutané.
- Phase dorsale : la peau excédentaire est ensuite enlevée en bas du dos, au dessus des fesses et latéralement pour retendre la face externe des cuisses. Si les fesses sont plates, le chirurgien peut se servir de la graisse en excès au niveau des hanches qui, descendue, servira à remodeler et augmenter le volume fessier.
- Retournement du (de la) patient(e) : c’est une étape très codifiée et réalisée avec grande prudence. Après retournement, le (la) patient(e) est à nouveau préparé(e) (protocole antiseptique rigoureux) pour la deuxième phase de l’opération.
- Phase ventrale (elle est identique à une plastie abdominale classique) : elle permet de tendre l’abdomen vers le bas, le pubis et le devant des cuisses vers le haut. Elle commence par une liposuccion permettant la mobilisation des tissus tout en minimisant les décollements. Le chirurgien rejoint l’incision postérieure qui sera ainsi en continuité avec l’incision antérieure.
De quel type d’anesthésie aurai-je besoin?
Il s’agit d’une anesthésie générale classique, durant laquelle vous dormez complètement.
Combien de temps va durer l’intervention?
L’intervention dure habituellement entre 4 et 5 heures.
Combien de temps serais-je hospitalisé(e)?
Une hospitalisation de 4 jours est habituellement nécessaire.
Que dois-je faire avant l’intervention?
Un bilan pré-opératoire habituel est réalisé conformément aux prescriptions.
Le médecin-anesthésiste sera vu en consultation, au plus tard 48 heures avant l’intervention.
Le tabagisme aggrave le risque de complication post-opératoire de toute intervention chirurgicale. Arrêter de fumer 6 à 8 semaines avant l’intervention supprime ce sur-risque. L’arrêt du tabac est obligatoire 2 mois avant et 1 mois après l’intervention.
L’arrêt d’une éventuelle contraception orale peut être requis, notamment en cas de facteur de risques associés (obésité, mauvais état veineux, trouble de la coagulation).
Aucun médicament contenant de l’aspirine ne devra être pris dans les 10 jours précédant l’intervention.
Une préparation cutanée (type savon antiseptique) est habituellement recommandée la veille et le matin de l’intervention.
Il est fondamental de rester à jeun (ne rien manger, ni boire) 6 heures avant l’intervention.
Comment cela se passe après l’intervention?
La récupération est un peu plus longue que pour une autre opération en raison de la durée de l’intervention, des surfaces opérées et des quantités enlevées. Le gonflement et les bleus apparaissent rapidement et peuvent être assez intenses de même que la fatigue et les douleurs. Si la fatigue est trop importante une transfusion de sang peut être indiquée.
Le risque de phlébite compliquée d’embolie pulmonaire est très bas grâce aux injections anti-coagulantes et au lever précoce.
Il faut prévoir des pansements pendant une quinzaine de jours après l’intervention. Le port d’une gaine de soutien est conseillé pendant 4 semaines, jour et nuit.
Les douleurs sont variables mais en règle générale, supportables avec un traitement adapté, essentiellement à type de tension et de courbatures des abdominaux.
Il faut prévoir un arrêt de travail de 2 à 4 semaines.
La cicatrice est souvent rosée pendant les 2 à 3 premiers mois, puis elle s’estompe, en règle générale après le 3ème mois et ce, progressivement, pendant 1 à 3 ans. Elle ne devra pas être exposée au soleil ni aux U.V. avant 12 mois.
La pratique d’une activité sportive pourra être reprise progressivement à partir de la 6ème semaine post- opératoire.
Quel sera le résultat de l’intervention?
Un bilan pré-opératoire habituel est réalisé conformément aux prescriptions.
Le médecin-anesthésiste sera vu en consultation, au plus tard 48 heures avant l’intervention.
Le tabagisme aggrave le risque de complication post-opératoire de toute intervention chirurgicale. Arrêter de fumer 6 à 8 semaines avant l’intervention supprime ce sur-risque. L’arrêt du tabac est obligatoire 2 mois avant et 1 mois après l’intervention.
L’arrêt d’une éventuelle contraception orale peut être requis, notamment en cas de facteur de risques associés (obésité, mauvais état veineux ; trouble de la coagulation).
Aucun médicament contenant de l’aspirine ne devra être pris dans les 10 jours précédant l’intervention.
Une préparation cutanée (type savon antiseptique) est habituellement recommandée la veille et le matin de l’intervention.
Il est fondamental de rester à jeun (ne rien manger, ni boire) 6 heures avant l’intervention.
Comment cela se passe après l’intervention?
La récupération est un peu plus longue que pour une autre opération en raison de la durée de l’intervention, des surfaces opérées et des quantités enlevées. Le gonflement et les bleus apparaissent rapidement et peuvent être assez intenses de même que la fatigue et les douleurs. Si la fatigue est trop importante une transfusion de sang peut être indiquée.
Le risque de phlébite compliquée d’embolie pulmonaire est très bas grâce aux injections anti-coagulantes et au lever précoce.
Il faut prévoir des pansements pendant une quinzaine de jours après l’intervention. Le port d’une gaine de soutien est conseillé pendant 4 semaines, jour et nuit.
Les douleurs sont variables mais en règle générale, supportables avec un traitement adapté, essentiellement à type de tension et de courbatures des abdominaux.
Il faut prévoir un arrêt de travail de 2 à 4 semaines.
La cicatrice est souvent rosée pendant les 2 à 3 premiers mois, puis elle s’estompe, en règle générale après le 3ème mois et ce, progressivement, pendant 1 à 3 ans. Elle ne devra pas être exposée au soleil ni aux U.V. avant 12 mois.
La pratique d’une activité sportive pourra être reprise progressivement à partir de la 6ème semaine post- opératoire.
Quel sera le résultat de l’intervention?
Une partie du résultat est visible immédiatement car la remise en tension de la peau est toujours spectaculaire.
Au bout de trois semaines les oedèmes commencent à partir et le résultat est encore plus impressionnant.
En ce qui concerne la cicatrice, il faut savoir que, si elle s’estompe bien en général avec le temps, elle ne saurait disparaître complètement. A cet égard, il ne faut pas oublier que, si c’est le chirurgien qui réalise les sutures, la cicatrice, elle, est le fait du (de la) patient(e).
Au-delà de l’amélioration esthétique qui est souvent appréciable, le body lift apporte en règle générale à la patiente (ou patient) une amélioration très nette en ce qui concerne le confort. De plus, cette amélioration fonctionnelle et le mieux-être psychologique aident la patiente ou le patient dans l’ajustement de leur équilibre pondéral.
Le but de cette chirurgie est d’apporter une amélioration et non pas d’atteindre la perfection. Si vos souhaits sont réalistes, le résultat obtenu devrait vous donner une grande satisfaction. Quoi qu’il en soit, il s’agit d’une chirurgie importante et délicate, pour laquelle la qualité de l’indication et la rigueur du geste opératoire ne mettent en aucune manière à l’abri d’un certain nombre d’imperfections, voire de complications.
Peut-il y avoir des imperfections?
Le plus souvent, un body lift correctement indiqué et réalisé rend un réel service aux patient(e)s, avec l’obtention d’un résultat satisfaisant et conforme à ce qui était attendu.
Cependant, il n’est pas rare que des imperfections localisées soient observées, sans qu’elles constituent de réelles complications :
- Cicatrices disgracieuses : il est impossible de prévoir comment va se comporter la cicatrice. Le plus souvent tout se passe bien et la cicatrice, toujours rouge au départ, blanchie en douze à dix-huit mois. Il peut arriver qu’elle s’élargisse ou s’épaississe. Dans ce cas il est toujours possible de la reprendre sous anesthésie locale.
- Réapparition de l’excès de peau : surtout chez les patient(e)s qui ont beaucoup maigri et dont la peau a des fibres élastiques en mauvais état.
Il est toujours possible de faire des retouches sous anesthésie locale pour améliorer encore le résultat final.
Quels sont les risques et complications possibles?
Un Bodylift, bien que réalisée pour des motivations en partie esthétique, n’en reste pas moins une véritable intervention chirurgicale, ce qui implique les risques liés à tout acte médical, aussi minime soit-il.
Il faut distinguer les complications liées à l’anesthésie de celles liées au geste chirurgical.
En ce qui concerne l’anesthésie, lors de la consultation, le médecin anesthésiste informera lui-même la patiente des risques anesthésiques. Il faut savoir que l’anesthésie induit dans l’organisme des réactions parfois imprévisibles, et plus ou moins faciles à maîtriser : le fait d’avoir recours à un Anesthésiste parfaitement compétent, exerçant dans un contexte réellement chirurgical fait que les risques encourus sont devenus statistiquement très faibles.
Il faut savoir, en effet, que les techniques, les produits anesthésiques et les méthodes de surveillance ont fait d’immenses progrès ces trente dernières années, offrant une sécurité optimale, surtout quand l’intervention est réalisée en dehors de l’urgence et chez une personne en bonne santé.
En ce qui concerne le geste chirurgical : en choisissant un Chirurgien Plasticien qualifié et compétent, formé à ce type d’intervention, vous limitez au maximum ces risques, sans toutefois les supprimer complètement. Heureusement, les vraies complications sont rares à la suite d’un body lift réalisé dans les règles. En pratique, l’immense majorité des interventions se passe sans aucun problème et les patient(e)s sont pleinement satisfait(e)s de leur résultat.
Pour autant, et malgré leur rareté, vous devez être informé (e) des complications possibles :
- les accidents thrombo-emboliques (phlébite, embolie pulmonaire), bien que globalement assez rares après ce type d’intervention, sont parmi les plus redoutables. Des mesures préventives rigoureuses doivent en minimiser l’incidence : port de bas anti-thrombose, lever précoce, traitement anti-coagulant.
- Saignements : ils sont possibles les premières heures mais restent habituellement très modérés. Quand ils sont trop importants, cela peut justifier une reprise au bloc opératoire.
- Hématomes : ils peuvent nécessiter une évacuation s’ils sont volumineux ou trop douloureux
- Epanchement séro-lymphatique abdominal ou latéral : Il peut apparaître quelques jours après l’intervention et peut être ponctionné. Il s’assèche ensuite sans séquelle particulière
- lnfection : malgré la présence naturelle de microbes vers la région anale, elle est très rare. Le cas échéant, elle justifie rapidement un traitement approprié.
- Nécroses cutanées : bien que rares, elles sont toujours possibles, souvent au niveau du nombril ou des fesses. Les simples érosions dues aux pansements cicatrisent spontanément sans laisser de traces, contrairement aux nécroses cutanées, heureusement exceptionnelles, qui laissent souvent une petite plage cicatricielle.
Au total, grâce aux améliorations techniques, le body lift est devenu une opération bien plus fiable c’est-à-dire plus efficace tout en réduisant le risque de suites opératoires compliquées.
Il ne faut pas surévaluer les risques, mais simplement prendre conscience qu’une intervention chirurgicale comporte toujours une petite part d’aléas.Le recours à un Chirurgien Plasticien qualifié vous assure que celui-ci a la formation et la compétence requises pour savoir éviter ces complications, ou les traiter efficacement le cas échéant.
Où se passera l’intervention?
Le Docteur Taliah Schmitt pratique les interventions de Chirurgie Esthétique et Reconstructrice dans un établissement agréé par la Haute Autorité de Santé:
- La Clinique Blomet, 136bis rue Blomet 75015 Paris
Cette intervention sera-t-elle prise en charge par la Sécurité Sociale?
Dans certains cas l’intervention pourra en partie être prise en charge par l’Assurance Maladie après entente préalable.
Page réalisée à partir des fiches propriétés et rédigées par la Société Française de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique (SOFCPRE). Reproduction à titre d’information.
Avant/Après
Prendre rendez-vous avec le Dr Schmitt
Le Docteur Taliah Schmitt vous accueil au sein de son cabinet de consultation au 12 avenue Pierre 1er de Serbie, 75116 Paris.
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