NYMPHOPLASTY
Qu’est-ce que la Nymphoplastie?
L’hypertrophie des petites lèvres est définie par une taille excessive des petites lèvres notamment par rapport à celle des grandes lèvres. Ainsi en position debout les petites lèvres font saillie et dépassent de la fente vulvaire, ce qui fait dire aux patientes qu’elles ont des petites lèvres « pendantes ».
L’hypertrophie est le plus souvent bilatérale conservant l’asymétrie physiologique des petites lèvres, la gauche étant naturellement plus importante que la droite ; elle peut cependant être unilatérale.
Cet aspect apparaît le plus souvent à la puberté (hypertrophie primaire juvénile) mais il peut survenir après un accouchement ou à la ménopause (hypertrophie secondaire par vulvoptose ou fausse hypertrophie dont le traitement n’est pas alors celui de l’hypertrophie classique).
Bien souvent les petites lèvres vont présenter une hyperpigmentation due aux frottements dans la lingerie. Parfois, l’hypertrophie se prolonge en avant réalisant des replis de part et d’autre du clitoris.
L’hypertrophie des petites lèvres entraîne souvent une gêne vestimentaire (port de jean serré, de string, de maillot de bain moulant) ou lors de la pratique de certains sports (bicyclette, équitation, varappe).
La gêne est variable lors des rapports sexuels, moins physique (interposition des petites lèvres lors de la pénétration) que psychologique (gêne à se dénuder devant un partenaire).
Parfois cette hypertrophie est responsable de mycoses à répétition.
La chirurgie des petites lèvres ou nymphoplastie consiste à diminuer la taille des petites lèvres et d’eviter ainsi la gène lors des rapports sexuels ou de l’habillage.
Qu’est-ce que la Nymphoplastie?
L’hypertrophie des petites lèvres est définie par une taille excessive des petites lèvres notamment par rapport à celle des grandes lèvres. Ainsi en position debout les petites lèvres font saillie et dépassent de la fente vulvaire, ce qui fait dire aux patientes qu’elles ont des petites lèvres « pendantes ».
L’hypertrophie est le plus souvent bilatérale conservant l’asymétrie physiologique des petites lèvres, la gauche étant naturellement plus importante que la droite ; elle peut cependant être unilatérale.
Cet aspect apparaît le plus souvent à la puberté (hypertrophie primaire juvénile) mais il peut survenir après un accouchement ou à la ménopause (hypertrophie secondaire par vulvoptose ou fausse hypertrophie dont le traitement n’est pas alors celui de l’hypertrophie classique).
Bien souvent les petites lèvres vont présenter une hyperpigmentation due aux frottements dans la lingerie. Parfois, l’hypertrophie se prolonge en avant réalisant des replis de part et d’autre du clitoris.
L’hypertrophie des petites lèvres entraîne souvent une gêne vestimentaire (port de jean serré, de string, de maillot de bain moulant) ou lors de la pratique de certains sports (bicyclette, équitation, varappe).
La gêne est variable lors des rapports sexuels, moins physique (interposition des petites lèvres lors de la pénétration) que psychologique (gêne à se dénuder devant un partenaire).
Parfois cette hypertrophie est responsable de mycoses à répétition.
La chirurgie des petites lèvres ou nymphoplastie consiste à diminuer la taille des petites lèvres et d’eviter ainsi la gène lors des rapports sexuels ou de l’habillage.
Tout ce qu’il faut savoir
Quels sont les objectifs de cette intervention ?
L’intervention chirurgicale ou nymphoplastie a pour but la réduction de la taille des petites lèvres, la correction d’une éventuelle asymétrie majeure, sans omettre, s’il y a lieu, la réduction des prolongements antérieurs de chaque côté du clitoris.
L’objectif est d’obtenir une vulve harmonieuse avec une taille des petites lèvres en rapport avec celle des grandes lèvres et du volume de la vulve.
En quoi consiste l’intervention?
L’intervention réalise l’ablation de la muqueuse en excès à la demande selon un schéma pré-établi personnalisé.
De quel type d’anesthésie aurai-je besoin?
La nymphoplastie est le plus souvent réalisée sous anesthésie vigile c’est-à-dire une anesthésie locale approfondie par des tranquilisants administrés par voie intraveineuse ou sous anesthésie générale classique, durant laquelle vous dormez complètement.
Combien de temps va durer l’intervention?
L’intervention dure habituellement entre 30 minutes et 1 heure.
Combien de temps serais-je hospitalisé(e)?
En général, l’intervention se pratique en ambulatoire c’est-à-dire avec une sortie le jour même après quelques heures de surveillance. La patiente peut alors regagner son domicile dès que sont état général le permet.Toutefois, pour des raisons sociales, familiales ou personnelles une courte hospitalisation peut être envisagée.
Que dois-je faire avant l’intervention?
Un bilan pré-opératoire habituel est réalisé conformément aux prescriptions.
Le médecin-anesthésiste sera vu en consultation, au plus tard 48 heures avant l’intervention.
Le tabagisme aggrave le risque de complication post-opératoire de toute intervention chirurgicale. Arrêter de fumer 6 à 8 semaines avant l’intervention supprime ce sur-risque.
L’arrêt d’une éventuelle contraception orale peut être requis, notamment en cas de facteur de risques associés (obésité, mauvais état veineux ; trouble de la coagulation).
Aucun médicament contenant de l’aspirine ne devra être pris dans les 10 jours précédant l’intervention.
Une préparation cutanée (type savon antiseptique) est habituellement recommandée la veille et le matin de l’intervention.
Il est fondamental de rester à jeun (ne rien manger, ni boire) 6 heures avant l’intervention.
Comment cela se passe après l’intervention?
Un minime saignement dure 2 à 3 jours.
Un gonflement et des ecchymoses sont habituels.
Les suites opératoires sont en général peu douloureuses, ne nécessitant que des antalgiques simples.
Une protection sera glissée dans le slip. Il est conseillé d’adopter un habillement ample (jupe ou pantalon peu serré).
La toilette intime est réalisée par bains de siège bi-quotidiens avec un antiseptique habituel. On préférera pour le séchage de la zone opérée un séchoir à cheveux très doux.
Les fils de sutures se résorberont en principe en 15 à 21 jours, date à laquelle la cicatrisation est obtenue. On conseille d’attendre deux à trois semaines pour la reprise progressive d’une activité sexuelle.
Un arrêt de travail n’est le plus souvent pas nécessaire. On conseille d’attendre un à deux mois pour reprendre une activité type équitation ou cyclisme.
Quel sera le résultat de l’intervention?
Il ne peut être jugé qu’un mois après l’intervention. La vulve a alors une forme harmonieuse. Les cicatrices s’estompent en 1 à 2 mois.
Le but de cette chirurgie est d’apporter une amélioration et non pas d’atteindre la perfection. Si vos souhaits sont réalistes, le résultat obtenu devrait vous donner une grande satisfaction.
Peut-il y avoir des imperfections?
Il s’agit essentiellement d’asymétries résiduelles, d’inadéquation de taille (résection insuffisante) ou de la persistance du prolongement antérieur. Dans ces cas, une correction chirurgicale secondaire peut être faite mais il convient d’attendre au moins 6 mois à 1 an.
Quels sont les risques et complications possibles?
La nymphoplastie de réduction, bien que réalisée pour des motivations en partie esthétique, n’en reste pas moins une véritable intervention chirurgicale, ce qui implique les risques liés à tout acte médical, aussi minimes soient-ils. Les suites opératoires sont en général simples au décours d’une nymphoplastie. Toutefois, des complications peuvent survenir, certaines d’ordre général, inhérentes à tout acte chirurgical, d’autres loco-régionales. Il faut distinguer les complications liées à l’anesthésie de celles liées au geste chirurgical.
En ce qui concerne l’anesthésie, lors de la consultation, le médecin-anesthésiste informera lui-même la patiente des risques anesthésiques. Il faut savoir que l’anesthésie induit dans l’organisme des réactions parfois imprévisibles, et plus ou moins faciles à maîtriser : le fait d’avoir recours à un Anesthésiste parfaitement compétent, exerçant dans un contexte réellement chirurgical, fait que les risques encourus sont devenus statistiquement extrêmement faibles. Il faut savoir, en effet, que les techniques, les produits anesthésiques et les méthodes de surveillance ont fait d’immenses progrès ces trente dernières années, offrant une sécurité optimale, surtout quand l’intervention est réalisée en dehors de l’urgence et chez une personne en bonne santé.
En ce qui concerne le geste chirurgical : en choisissant un Chirurgien Plasticien qualifié et compétent, formé à ce type d’intervention, vous limitez au maximum ces risques, sans toutefois les supprimer complètement. Heureusement, les vraies complications sont rares à la suite d’une nymphoplastie de réduction réalisée dans les règles. En pratique, l’immense majorité des interventions se passe sans aucun problème et les patientes sont pleinement satisfaites de leur résultat.
Pour autant et malgré leur faible fréquence, vous devez être informée des complications possibles :
- Les accidents thrombo-emboliques (phlébite, embolie pulmonaire), bien que globalement très rares après ce type d’intervention, sont parmi les plus redoutables. Des mesures préventives rigoureuses doivent en minimiser l’incidence.
- Un saignement est rare mais peut nécessiter une reprise rapide.
- Un hématome peut nécessiter un geste d’évacuation
- La survenue d’une infection est rare
- Un retard de cicatrisation voire même une désunion des berges des sutures peuvent parfois être observés, allongeant les suites opératoires.
- Une nécrose de la muqueuse observée dans certaines techniques opératoires peut être responsable d’un retard de cicatrisation.
- Une altération durable de la sensibilité est exceptionnelle.
Ainsi dans la très grande majorité des cas, cette intervention bien étudiée au préalable et correctement maîtrisée donne un résultat très appréciable en termes d’esthétique et de confort.
Où se passera l’intervention?
Le Docteur Taliah Schmitt pratique les interventions de Chirurgie Esthétique et Reconstructrice dans un établissement agréé par la Haute Autorité de Santé:
- La Clinique Blomet, 136bis rue Blomet 75015 Paris
Cette intervention sera-t-elle prise en charge par la Sécurité Sociale?
Ces troubles peuvent justifier la prise en charge par l’assurance maladie dans les cas les plus importants.
Page réalisée à partir des fiches propriétés et rédigées par la Société Française de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique (SOFCPRE). Reproduction à titre d’information.
Prendre rendez-vous avec le Dr Schmitt
Le Docteur Taliah Schmitt vous accueil au sein de son cabinet de consultation au 12 avenue Pierre 1er de Serbie, 75116 Paris.
Retrouvez toutes ses disponibilités sur Doctolib.